PvdD annonce une enquête parle­men­taire sur les trans­ports d’animaux


13 mars 2017

Il doit y avoir une commission d’enquête parlementaire pour faire rechercher et arrêter les situations déplorables aux transports d’animaux qui quittent l’Union européenne. C’est ce que députée européenne Anja Hazekamp a annoncé lundi dernier pendant une conférence de presse de l’Eurogroup for Animals et Animals International à Bruxelles.

Pendant la conférence de presse des images cruelles des transports d’animaux qui quittent l’Union européenne ont été présentées. Les animaux concernés sont transportés de l’UE vers des pays comme la Turquie, le Liban et l’Egypte, où les durées de trajets montent jusqu’à dix-sept jours. Pendant le voyage beaucoup d’animaux surchauffent, se dessèchent ou succombent par oppression.

Plein
Même des animaux pleins sont transportés et accouchent dans les camions ou sur les bateaux pendant le transport. Animals International a montré des images des animaux qui, après une césarienne sans anesthésie – sans postcure ou sutures – sont juste remis sur transport. Par les images des massacres il se révèle que des bouchers incompétents pendent les animaux à leurs pattes et tranchent leurs gorges tandis qu’ils sont en pleine conscience.

Problème structurel
Animals International souligne qu’il ne s’agit pas d’incidents, mais d’un problème structurel ; en 2016 plus de trois millions d’animaux ont été exporté de l’Europe vers le Moyen-Orient et ont été soumis à cette maltraitance cruelle.

« Cette recherche confirme que les règles européennes actuelles ne protègent pas du tout les animaux quand ils sont transportés. Un problème qui existe depuis des dizaines d’années déjà et qui s’aggrave seulement, » dit Hazekamp.

« Des débats divers, des appels du Parlement et des millions de signatures des citoyens sont systématiquement ignorés par les responsables à Bruxelles. Même un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne en 2015, montrant que la responsabilité pour le bien-être des animaux ne s’arrête pas aux frontières extérieures de l’Europe, n’a pas abouti à l’action. »

Enquête
Concernant Hazekamp une commission d’enquête parlementaire officielle sera chargée de rechercher la législation européenne insuffisante et le défaut d’application à propos de ces transports affreux des animaux vivants. « Les responsables qui manquent à leurs missions doivent être identifiés et il doit être clarifié comment l’export des animaux vivants vers des pays hors de l’Union européenne peut être arrêté le plus vite possible, » déclare Hazekamp.

Pour lancer la commission d’enquête parlementaire européenne il faut avoir le soutien d’au moins 188 membres du Parlement européen. Pendant la conférence de presse quelques députés européens du groupe social démocratique et du groupe libéral dans le Parlement européen ont directement apporté leur soutien pour la commission d’enquête.

A parliamentary committee of inquiry should be established in order to investigate and put an end to the distressing situations associated with animal transport leaving the European Union. This was announced by MEP Anja Hazekamp at a press conference of Eurogroup for Animals and Animals International in Brussels last Monday.

During the press conference, horrendous footage of animal transport from the EU was shown. The involved animals are transported from the EU to countries such as Turkey, Lebanon and Egypt, a trip that can take up to 17 days. Many animals suffer from overheating, dehydration or are crushed on the way.

Pregnant
Even pregnant animals are transported and give birth during transport inside trucks or on board ships. Animals International showed footage of animals that, after having had a Caesarean section without pre-stunning, aftercare or sutures, are simply put back on the road. Footage of the slaughters shows incompetent butchers who hang the animals from their legs and slit their throats while the animals are fully conscious.

Structural problem
Animals International stresses that these are not isolated incidents, but rather a structural problem: in 2016 alone, over 3 million animals were shipped from Europe to the Middle East and became the subject of this cruel form of animal abuse.

“This study confirms that the current EU regulations do not protect the welfare of transported animals. A problem that is age-old and the situation is only getting worse,” says Hazekamp.

“Various debates, calls from Parliament and millions of citizens’ signatures are subsequently ignored by policy makers in Brussels. Even a decision of the European Court of Justice in 2015, stating that the responsibility for animal welfare does not stop at the external borders of the European Union, has not given rise to any further action.”

Inquiry
If Anja Hazekamp has her way, a formal parliamentary committee of inquiry will have the task of investigating the failing European legislation and the lack of enforcement of the rules regarding the horrible live animal transport. “Policy makers who fail to carry out their tasks should be identified and it should be further explored how the export of live animals to countries outside the EU can be stopped as soon as possible,” according to Hazekamp.

“In order to set up a European parliamentary committee of inquiry, the support of at least 188 members of European Parliament is required. During the press conference, some MEPs of the Socialist Group and the Liberal Group in the European Parliament directly expressed their support for the committee of inquiry.